jeudi 16 juin 2016

Il était un 16 juin...

Il y a 5 ans, avait lieu la première plus belle rencontre de notre vie. Une douce et paisible rencontre reflet du bébé que tu serais et du grand garçon que tu es devenu.
Je pourrais me remémorer les derniers instants de grossesse, le départ pour la maternité, ta naissance, notre premier contact, les premières larmes qui sur mon visage ont coulé, tant l’amour m’a submergée dès l’instant où nos regards se sont croisés.
Je pourrais te dire que j’avais un peu peur, d’avoir un garçon. Peur de ne pas savoir m’y prendre, de ne pas réussir à m’occuper de toi, de ne pas réussir à nouer une quelconque complicité.
Je te regarde grandir avec émotion, je consens peu à peu à distendre le cordon. Mon fils. Mon bébé, mais plus vraiment, aujourd’hui, tu as 5 ans.
Aujourd’hui, j’ai quand même du mal à accepter ce temps qui passe si vite, j’ai l’impression que tout était hier. Te voir grandir aussi sereinement est une récompense face à ce temps qu’on n’arrive pas à gérer. Ce matin, tu t’es levé avec le sourire aux lèvres, ce jour que tu attends depuis des semaines est enfin arrivé. Tu es un grand garçon espiègle et curieux de tout, tu croques la vie à pleines dents, tu profites de ces années qui passent si vite. Tu ne t’en doutes pas, mais du haut de tes 5 ans, tu en rends des personnes heureuses. Je t’observe discrètement, mon esprit dissèque chacun de tes gestes, chacune de tes expressions. Il me faut me rendre à l’évidence : tu n’es plus un bébé.
Tu as grandi, tellement, et ton visage de bébé a laissé place à des traits plus marqué. Ton caractère s’est affirmé. Tu es un garçon qui sait ce qu’il veut, et aussi ce qu’il ne veut pas. Tout en restant facile à vivre, et plutôt très conciliant.
Tu t’affranchis de jour en jour, gagnant par-ci par-là encore un peu plus d’autonomie. Cette volonté de tout faire seul combinée à une soif immense d’apprentissage, me font chaque jour comprendre que tu vas t’envoler petit à petit.
Mais heureusement, il y a ce lien là. Ce fil invisible mais tellement palpable, qui nous connecte, nous relie. Il y a entre nous une complicité, une fusion que je peine à qualifier tant elle est vive, forte, saisissante. Ton sourire est mon moteur, ta joie de vivre mon soleil du quotidien. Ton sourire de fripon me fait fondre.
Aujourd’hui tu as 5 ans, tu es un adorable grand frère et le meilleur des enfants. Les deux années passées chez papy et mamy t'ont permis d'évoluer, je suis fière de constater que tu as la sagesse de papy et la tendresse de mamy.
La chance que tu as de vivre à Paris a forgé ton esprit critique. Tes voyages et ton engouement pour connaître les villes et capitales du Monde a ravivé ta curiosité et t'a offert une grande ouverture d'esprit.
Je pourrai en parler à ne plus en finir de tes acquis, de tes aspirations, de mon espoir pour toi et si tu y regardais de près, tu pourrais sûrement apercevoir une larme ou deux au coin de mes yeux.

Aucun commentaire:

Bienvenue – Bainvegni – Welcome – Willkommen – Benvenuti sur le blog de Cindrella